DUST
2015-2017


Les planches-contact du projet DUST se composent de neuf clichés pris les uns à la suite des autres, bruts et sans recadrage. Malgré le pluralisme de représentation offert par cette technique purement photographique, le paysage ne parvient pas pour autant à être plus lisible ou compréhensible. Au contraire, les continuités et discontinuités qui composent les lieux comme les images conduisent à ne former pour notre regard qu’une entité (ou une œuvre) unique. La quête de « vérité » se désagrège alors dans l’entrecroisement des lignes et des dégradés, des vides et des pleins, et l’assemblage devient l'écho fracturé du paysage.

Each contact sheet for the DUST project is composed of nine raw shots taken in succession, without any reframing. Yet the pluralistic representation produced by this purely photographic technique does not render the resulting landscapes more readable or understandable. Quite the reverse: when viewed, the continuities and discontinuities that constitute the images and the places themselves come to form only one entity (or one single work). The search for ‘truth’ thus disintegrates in the interlacing of lines and gradients of color, of empty and full spaces, and the resulting assemblage is a fractured reflection of the land.


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